La guerre en Ukraine se déroule à des milliers de kilomètres de nos frontières, mais elle a des conséquences sur l’économie nationale. L’invasion russe aura des dégâts collatéraux au Sénégal.
Le pétrole a déjà connu une hausse. Le baril dépasse les 100 dollars. Les prix du blé ont également connu une hausse ; ces deux pays étant des producteurs de blé de premier rang. Ces produits interviennent dans la production du pain. C’est pourquoi le prix de la baguette risque de connaître une hausse, à moins que l’Etat décide de se saigner en faisant recours aux subventions et ou au renoncement de certaines taxes.
Mais la situation économique du pays avec des finances publiques mises à rude épreuve par la crise sanitaire ne milite pas en faveur d’une subvention et d’une détaxation. Déjà, selon Momar Ba, directeur général DB Foods SA, une usine de transformation de riz local dans le nord, le gouvernement prévoit de subventionner le riz brisé ordinaire importé en renonçant à toutes les taxes. Alors que les importations de riz avoisinent chaque année les 500 milliards de francs Cfa.
