Le Centre Aminata Mbaye et de la Délégation à l’entreprenariat rapide (Der) veulent donner une chance aux personnes en situation de handicap intellectuel. «La formation professionnelle permet d’accompagner de jeunes adultes vers un emploi ou une activité génératrice de revenus avec pour objectif des insertions dans un milieu ordinaire ou adapté», a précisé d’emblée, Madame Diop, représentante de la déléguée générale de la Der. Cette dernière s’exprimait, ce mercredi, lors d’un colloque portant sur le thème «Handicap intellectuel et emploi des jeunes : travail, inclusion, dignité » a été organisé, à Dakar.
Le psychologue Baya Ndiaye affirme qu’il faut d’abord connaître qui est déficient intellectuel pour pouvoir lui venir en aide. «Il faut lui mettre dans une situation qui évolue dans le bon sens», explique la psychologue. Avant d’ajouter: «Les handicapés doivent être suivis par des professionnels pour leur donner un avenir meilleur, comme leur apprendre à faire la couture, la cuisine, le jardinage, la fabrication de jus de fruit, la poterie ». Pour lui, ces types d’activiteś visent à accompagner les jeunes adultes en situation de handicap intellectuel vers l’emploi.
Parmi les participants au colloque, il y avait François Barro, gérant d’un restaurant au Lycée Mermoz. Il affirme travailler dans son restaurant avec plusieurs personnes vivant avec un handicap. «Mon équipe composée de plus de 33 personnes vivant avec un handicap prépare au moins plus 1000 repas par jour», lance François Barro. Victor, qui vit un handicap mental, est serveur dans ce restaurant: «Je suis épanoui. J’aime mon travail. Je me donne à fond. Même si au début, c’était compliqué parce que j’étais timide, mais actuellement Dieu merci je vis avec mon handicap et je suis heureux ». Hubert Roisin ambassadeur de la Belgique affirme que le Sénégal a beaucoup aidé le centre en penant en charge à hauteur de 60 % le salaire.