Dans le projet de loi de finances pour l’année 2023, les dépenses d’investissement vont baisser de 165,6 milliards de francs Cfa par rapport à 2022, passant de 1 753,8 milliards à 1 588,2 milliards de francs Cfa. Cette baisse est justifiée, selon le gouvernement, par une volonté de l’Etat de laisser la place au secteur privé pour investir.
Economiste et ancien de la banque ouest africaine de développement (Boad), Magaye Gaye affirme que c’est un mauvais prétexte dans la mesure où ce secteur privé n’est pas encore suffisamment fort pour prendre en main cet important levier de tout développement économique que constitue l’investissement.