«Mon souhait c’est que Khalifa Sall soit tête de liste nationale, il peut l’être et il sera élu. Parce que c’est un symbole. C’est le symbole le plus significatif que nous ayons dans le groupe.
De quelqu’un qui est victime des abus du pouvoir, de l’instrumentalisation de la justice du parquet. Je vous signale que ce dont l’on accuse n’est pas fondé, d’ailleurs très tôt, le Bcg s’en est démarqué. Ce n’est pas parce qu’on est dans un groupe qu’on accepte tout ce que fait le groupe. Quand il y a eu la décision de ramener le mandat du président de sept à cinq ans, nous étions contre et nous avons mené le débat. Le Bcg s’était également insurgé contre l’arrestation du député Aidara Sylla avec des chèques de Dubai parce que cela est bien permis. Ce n’est pas la première fois que nous prenons une position d’indépendance. Donc, je maintiens que les raisons pour lesquelles Khalifa Sall est en prison sont saugrenues et injustes.
J’ai été comptable du Trésor public donc je sais ce dont je parle. Le comptable public, dans la gestion des finances publiques, est le premier responsable, il est plus responsable que l’ordonnateur. Comment voulez-vous que des inspecteurs du Trésor qui sont à un niveau supérieur où j’étais, tous les mois, prennent 30 millions en espèces, le remettent à un gestionnaire qui doit être à la disposition du maire, et ils l’ont fait durant des années même avec d’autres maires, comment voulez-vous que ces gens soient en liberté provisoire et que le bénéficiaire soit en prison. C’est illogique, c’est contre toutes les règles de finances publiques. S’il devait avoir de responsables c’est eux. Donc, c’est de la politique politicienne.
Je demande qu’on le libère, je le demande ardemment. Et si ce n’est pas fait ça sera un cas unique où le vainqueur aura été élu étant en prison».
Walf Quotidien