L’élevage est une activité phare de nos populations, avec près de 30% des ménages qui le pratiquent. En effet, Daouda Dia, ministre de l’Élevage et des Productions animales, qui défendait le budget de son département affirme que l’élevage constitue une part importante de leurs moyens d’existence, leur assurant des opportunités d’emploi et de revenus et contribue au renforcement de leur sécurité alimentaire et nutritionnelle. Dès lors, ce secteur, selon le ministre, joue un rôle socio-économique de premier plan, avec une contribution, en 2022, estimée à 25,2% de la valeur ajoutée du secteur primaire et à 3,9% du PIB selon la DPEE.
Sur le plan stratégique, il fera noter que le cadre de référence des interventions, dans le secteur, d’ici 2031, reste le Plan national de Développement de l’Elevage (PNDE) dont les orientations sont mises à jour, tous les cinq ans, à travers les Lettres de Politique sectorielle de Développement. Il ajoutera que la vision pour l’Elevage au Sénégal, à l’horizon 2026, est la suivante : « Un secteur de l’élevage compétitif, contribuant de manière durable à la souveraineté alimentaire et à la croissance de l’économie nationale ».
Ainsi, en application des réformes introduites en matière de gestion des finances publiques, il fera noter que quatre programmes budgétaires ont été retenus dans le Document de Programmation pluriannuelle des Dépenses (DPPD) du Ministère de l’Elevage et des Productions animales.