Les besoins de financement pour la collecte des arachides et du coton graines, au titre de la prochaine campagne agricole, sont estimés à une «centaine de milliards de Cfa».

La survie des huileries sénégalaises face à l’offensive chinoise

Eco-Finance

Comment sécuriser la production de graines pour les huileries de la Sonacos face à l’offensive des Chinois ? C’est l’équation posée par le député Mamadou Lamine Diallo. «Une fois n’est pas coutume. Il semble que le Président Sall soit décidé à promouvoir les industries de trituration et de raffinage des graines d’arachide au Sénégal. C’est une bonne nouvelle pour Kaolack, Ziguinchor, Petersen et peut-être Diourbel», écrit le président du mouvement Tekki dans sa question économique hebdomadaire.

«Cela fait des années que nous proposons cette orientation contre les défenseurs devenus sophistiqués du pacte colonial. Pour eux, sous prétexte d’augmenter les revenus des paysans, le Sénégal doit exporter des graines d’arachide et importer de l’huile raffinée, hier de la France et aujourd’hui de la Chine. Ce point de vue, xalaat, des libéraux de BBY s’oppose à l’industrialisation du Sénégal, seule voie de salut pour résoudre l’emploi des jeunes, mais fondamentalement, tel est le sens du développement économique», poursuit le député.

Il affirme que le DG de la Sonacos veut développer l’industrie de l’huilerie au Sénégal. Il faut l’encourager et l’aider à résoudre l’épineuse question de la sécurisation de la matière première, les graines d’arachide. Mon point de vue est constant. Il faut ramener la Sonagraines et mettre fin au terrorisme rentier des Opérateurs Privés de Stockeurs, OPS. «Il paraît que les OPS sont puissants. Qu’ils prennent des parts alors dans l’industrie de l’huilerie. Les paysans producteurs peuvent trouver leur intérêt dans des contrats d’approvisionnement de la Sonacos en graines d’arachide, c’est une partie du travail du ministre en charge de l’agriculture, organiser la filière. Le débat est à la fois sur le prix et la quantité », indique Mamadou Lamine Diallo, président du mouvement Tekki.

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