LA VÉRITÉ DOIT L’EMPORTER SUR LE MENSONGE, L’INTRIGUE ET L’OPPORTUNISME, COMME CONDITION SINE QUA NON POUR SAUVER LA GUINÉE-BISSAU

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Aucune manœuvre, même si nous voulons trouver des solutions impossibles, ne peut remettre en cause le leadership de Braima Camará en tant que coordinateur national du MADEM-G15. Il fut élu et reconduit au pouvoir par une écrasante majorité des militants présents au IIe congrès de ce grand parti. Lors des dernières élections législatives, et bien que le MADEM-G15 ait grimpé de quelques échelons en votes recueillis par rapport aux résultats obtenus lors des dernières élections, Braima Camará estime que le parti n’a pas atteint les objectifs qu’il s’était fixés, a mis sans la moindre hésitation sa place à la disposition et a assumé avec beaucoup de franchise, de grand courage et de haute dignité toute la responsabilité des résultats qu’il a considérés en deçà des objectifs fixés.

Le Conseil national de tout poids a catégoriquement rejeté cette demande responsable de démission et a adopté une attitude militante et patriotique pour faire oublier à Braima Camerá ses prétentions, l’organe ayant exprimé son soutien total et sans équivoque au coordinateur national, en même temps qu’il demandait au Bá Quecuto de reconduire MADEM-G15 dans les buts qui ont conduit à sa création, c’est-à-dire de renforcer son unité et sa cohésion selon les présupposés de l’inclusivité, le maintien et le renforcement de la démocratie interne et leur ouverture à l’inclusion de nouveaux militants.

Certes, les résultats des dernières élections législatives ont laissé des traces et, par la suite, la direction du MADEM-G15 a entamé une profonde écoute interne, avec des réunions de ses organes statutaires, aux niveaux de ses structures régionales, sectorielles et même locales, qui ont permis de déceler les principales raisons qui ont conduit le parti à ne pas atteindre les objectifs visés.

Parmi les causes principales détectées, presque unanimement par le processus d’audition a été attribuée au fait que l’émergence inattendue du PTG que tous attribuaient est parrainé par le Président de la République et a agi davantage sur l’électorat affecté au MADEM-G15, qui a été par cette stratégie mal pensée et conçue, les principales causes qui ont conduit aux faibles résultats obtenus, tant par le MADEM-G15, principalement, que par le PTG. Les votes obtenus séparément par les deux partis et si, ensemble et sur la base de la “méthode d’hontd”, les résultats finaux seraient de 40 à 42 députés élus.

Le malaise s’installa au sein de tous ceux qui se considéraient comme des adversaires de la victoire de la Coalition Pai-Terra Ranka et à partir de là ils installèrentsi l’opportunisme, les intrigues et les médisances qui, jusqu’à présent, continuent de conduire irrémédiablement à l’effondrement de l’unité et de la cohésion nécessaires des forces démocratiques qui sont confrontées au PAIGC et à son leadership actuel et néfaste.

La 11e législature a commencé ses travaux par l’élection d’un Bureau inattendu, le chef de la Coalition PAI-Terra Ranka ayant été élu président alors que tous les Guinéens attendaient qu’il prenne, comme il l’avait promis pendant la campagne électorale, le poste de Premier ministre. Une autre percée a été la rupture du PRS du Front commun, dans lequel se trouvaient également le MADEM-G15 et l’APU-PDGB, son dirigeant actuel ayant été élu sur proposition du PAIGC au 1° vice-président de l’ANP.

Il est devenu clair que la stratégie du président de l’ANP et de la coalition PAI-Tera Ranka, renforcée par l’adhésion “achetée” de la SRP grâce à la concession de la 1ère vice-présidenteprésidence à son Président a. i. était de faire de Eng. Domingos Simões Pereira à partir de cette majorité renforcée son Candidat aux prochaines élections présidentielles prévues pour 2025. Émerveillé par cette majorité, le chef du PAIGC a réussi à convaincre le PTG de rejoindre les partis partisans de sa candidature, n’a ni attendu ni fait un pas en avant et s’est lancé de manière délibérée et stratégique dans une politique de quasi-confrontation avec le président de la République.

Ce climat de “guérilla institutionnelle” a fait que l’environnement politique a commencé à se dégrader et a donné lieu, grâce à cet environnement, à une nouvelle tentative de coup d’État, heureusement neutralisé et actuellement en cours de recherche, qui devrait être terminée, étant donné que, jusqu’à présent, le “1 février” se trouve dans le bourbier, ce qui donne lieu à des spéculations pernicieuses et continues qui, malheureusement, ont servi de bouc émissaire dans les rapports des défenseurs des droits de l’homme, qui fait ostensiblement et de manière incompréhensible des oreilles sourdes et aveugles, dans la mesure où tant le 1er février 2023 que le 32 décembre 2023 ont fait des victimes innocentes et au service de la patrie.

C’est entre ces deux maudits cas, tout à fait condamnables, que ces opportunistes bien connus se lancent dans la “recherche de mandants présumés” en attribuant à tel ou tel, selon les stratégies ou convenances, les responsabilités de ces actions putschistes. On peut se poser la question, très honnêtement, mais avec un grand esprit de responsabilité : Si vous savez qui est ou qui sont les commanditaires, parce qu’ils ne sont pas immédiatement arrêtés et traduits en justice;

  • Qu’en est-il des agents, qui ils sont et où ils sont pour que la justice puisse les juger, ainsi que ceux qui ne sont pas capturés et jugés dans un régime de contumace;

Cette situation continue de promouvoir l’opportunisme, l’intrigue et de saper l’unité et la cohésion de ceux qui veulent continuer à “grimper” à tout prix, sans respecter les valeurs éthiques et morales. C’est ce cadre d’intrigue et de manque d’éthique et de morale que ces misérables personnalités profitent de la fragilité institutionnelle actuelle et de l’absence totale d’actions qui conduisent au moins le “intriguant-dénonciateur” et la “victime” à se confronter face-à-facea face en tant qu’élément crucial pour valider ou démasquer les “informations” et sauvegarder la “vérité” et permettre ainsi à qui de droit d’agir avec une légalité pleine et transparente.

C’est avec une immense tristesse que nous avons assisté à certaines interventions malheureuses et inquiétantes qui, au lieu d’aider à rétablir la vérité et la nécessaire transparence et stabilité, ne font que contribuer, malheureusement, à accroître l’instabilité. Parmi les “accusations”, les démentis ou les vérités, les Guinéens sauront par eux-mêmes et librement où se trouve la vraie vérité. A partir de cette véritable vérité, il appartiendra à la justice d’agir et à notre avis, d’une main ferme, en faisant savoir aux Guinéens qui sont les menteurs, opportunistes et intriguants, et ainsi pouvoir sauver et défendre sans crainte la légalité constitutionnelle et démocratique et les intérêts supérieurs des Guinéens.

En conclusion, nous sommes absolument convaincus que la vérité est comme l’huile d’olive dans l’eau, où, même si la centrifugation est impossible, il n’y a pas d’osmose, car l’huile d’olive sortira toujours de cet exercice chimique, Le temps aidera ceux qui le méritent à voir la vérité véritable de manière à sauvegarder l’unité et la cohésion nationales. La vérité et la transparence n’aideront que la Guinée-Bissau et les Guinéens. Luttons pour elle et pour ses valeurs.

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