Les juges d’instruction ont aussi renvoyé certains des six prévenus, dont Lamine Diack, pour le racket d’athlètes russes, obligés de payer plusieurs centaines de milliers d’euros à des maîtres chanteurs pour pouvoir bénéficier d’une “protection totale” vis-à-vis de l’antidopage. Mercredi, le tribunal a notamment interrogé l’ancien conseiller de Lamine Diack, Habib Cissé, sur une note retrouvée à son domicile qui détaille des sommes par athlète.
Parmi les acteurs clé de l’affaire figure l’un des fils de Lamine Diack, Papa Massata, l’ancien conseiller marketing de l’IAAF. Ce dernier, visé par un mandat d’arrêt international, est resté à Dakar et doit être jugé en son absence, comme deux Russes, l’ancien entraîneur national des courses de fond Alexeï Melnikov, et l’ancien président de la fédération russe d’athlétisme, Valentin Balakhnitchev.
“Voilà qui je suis” Il est jugé à Paris dans une retentissante affaire de corruption internationale sur fond de dopage russe, mais à 87 ans, l’ancien patron de l’athlétisme mondial, le Sénégalais Lamine Diack, se montre surtout volubile pour que l’on retienne un bilan flatteur: celui d’avoir “universalisé” son sport.
Au second jour de son procès, il ne s’est exprimé qu’une demi-heure en toute fin d’après-midi, sans aborder encore le fond de l’affaire. Mais Lamine Diack a tout de suite réveillé l’assistance, après une journée entière consacrée à l’interrogatoire, parfois technique et aride, de son ancien conseiller juridique Habib Cissé. Il est jugé à Paris dans une retentissante affaire de corruption internationale sur fond de dopage russe, mais à 87 ans, l’ancien patron de l’athlétisme mondial, le Sénégalais Lamine Diack, se montre surtout volubile pour que l’on retienne un bilan flatteur: celui d’avoir “universalisé” son sport.
Source France 24