Par Younouss WATT
Les étudiants ont procédé, ce vendredi, au lancement de leur mouvement dénommé «Arr Sunu Cité», lors de leur conférence de presse, tenue au jardin des Nations du campus social de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar.
Le mouvement Aar Sunu Cité veut préserver et protéger les infrastructures du campus social que sont : les espaces verts, les restaurants, les pavillons, les bureaux et services et toutes les commodités nécessaires au bon fonctionnement des campus de l’université. Ils veulent le faire face à certains étudiants, partisans de la violence comme seule forme d’action dans la conduite des revendications.
« Il s’agit pour nous, de sensibiliser nos camarades étudiants à travers des actions concrètes sur le terrain pour une protection des biens publics collectifs », a dit Insa Diop, le coordonnateur dudit mouvement.
Pour lui, le patrimoine de l’université qui est un bien appartenant aux étudiants doit être sacralisé et son saccage désormais prohibé et proscrit. «Les membres s’engagent solennellement à respecter ce pacte de non-violence dans la revendication et à le faire respecter par tous nos camarades», poursuit-il.
Par conséquent, ces étudiants invitent leurs pairs à s’unir pour la protection et la préservation de leur patrimoine collectif que sont les campus sociaux et pédagogiques.
Insa Diop souligne que l’intervention des pouvoirs publics dans le secteur de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation traduit une volonté manifeste de modernisation de nos universités
«Ce changement de cap et la fixation d’orientations nouvelles dans la gestion de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar et particulièrement de son campus social est une nouvelle démarche dont les résultats déjà produits doivent favoriser de la part des étudiants que nous sommes l’adoption de comportements nouveaux», poursuit-il. Selon lui, le COUD, sous la houlette du directeur Maguette Sène, a beaucoup mis l’accent sur le volet environnement et infrastructures avec l’aménagement d’espaces verts à l’image du jardin des Nations, du pavage, des lieux d’échange entre étudiants, des fresques murales, des pavillons, des services et restaurants rénovés et repeints aux couleurs africaines.