Le baobab, le symbole de l’administration sénégalaise est menacé de disparition, selon Mamadou Lamine Diallo, Président du mouvement Tekki qui tire la sonnette d’alarme.
«Il est temps de s’occuper de la forêt et des baobabs. S’agissant des baobabs, là également vu la demande mondiale croissante du pain de singe(Buy), si on n’y prend garde, on risque de les perdre. Identifier tous les baobabs et les protéger est un programme urgent et à notre portée», dit-il.
«Le pillage de la forêt de la Casamance est revenu sur la scène notamment par la filière gambienne. Sur une génération, on peut voir les dégâts lorsqu’on parcourt les régions de Sedhiou et Kolda. Il est clair que la responsabilité incombe aux pouvoirs publics mais aussi à l’élite citoyenne de ces régions accrochée souvent aux basques de ministrons sans pouvoir dans la galaxie des prédateurs et qui refuse de défendre l’intérêt général », poursuit le député.
«Il faut replanter des arbres. En principe si quelqu’un coupe un arbre, il devrait en planter au moins deux. Le capital naturel est source de richesses matérielles. Il faut le protéger», conclut-il.
