Macky Sall peut se cacher derrière le Conseil Constitutionnel pour faire avaler au peuple tout acte règlementaire ou légal scélérat, selon le député Mamadou Lamine Diallo. Car ses décisions ne sont susceptibles d’aucune voie de recours. Elles s’imposent aux pouvoirs publics et à toutes les autorités administratives et juridictionnelles.
Selon lui, le cas le plus cocasse est le recours devant le Conseil Constitutionnel de Wattu Senegaal concernant le département Europe du Nord, du Centre, et de l’Ouest lors de la mascarade électorale du 30 juillet 2017. Mme Dieynaba Sene, investie par BBY, ne figure pas sur le fichier définitif remis, après le 15 juillet 2017 par l’administration, conformément à la loi, aux listes candidates dont la nôtre. Mme Dieynaba Sene n’a pas voté à Paris. Elle n’est pas sur les listes. Cela a fait l’objet d’un constat d’huissier.
Le leader de Tekki rappelle que dans son soi-disant referendum de 2016, le Président Macky Sall a fait introduire subrepticement comme à son habitude une modification de l’article 92 de la Constitution concernant le Conseil Constitutionnel en y rajoutant : « le Conseil Constitutionnel peut être saisi par le Président de la République pour avis ».
Pourtant, le Conseil Constitutionnel soutenu par la CENA soutient que le fichier qui nous a été remis officiellement ne fait pas foi. Il y a un autre fichier spécial des Sénégalais de l’Extérieur (Article L 48 du code électoral) diffèrent de celui qui nous a été remis, et dans lequel le nom de Mme Dieynaba Sene figurerait. Voilà le subterfuge trouvé par l’entreprise de fraude électorale BBY pour priver notre coalition d’une victoire dans ce département et qui traduit le mépris que le régime de Macky Sall affiche vis-à-vis du peuple sénégalais. Les Sénégalais ne sont pas des demeurés.