Donald Trump a promis un "âge d'or" pour les Etats-Unis d’Amérique et la fin du déclin du pays de l'Oncle Sam. Il a ensuite signé dans la foulée, 78 décrets

Le retour de Trump ou la fin du rêve d’une certaine Amérique?

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Par Eliasse BASSENE

Dans son discours d’inauguration, Donald Trump a promis un “âge d’or”  pour les Etats-Unis d’Amérique et la fin du déclin du pays de l’Oncle Sam. Il a ensuite signé dans la foulée, 78 décrets pour annuler des mesures prises par l’administration Biden. Parmi ces mesures suspensives, certaines frappent violemment les esprits.

C’est le cas notamment de la décision relative à la sortie des Etats-Unis de l’Accord de Paris sur le climat, de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), de l’annonce de la renégociation des droits de douane, de partenariats bilatéraux etc. Toute une batterie de mesures, qui renseignent expressément sur le changement de cap et de paradigmes dans la politique internationale des USA.

Mais, au-delà des faits d’annonces, quels impacts peuvent avoir ces décisions dans la marche du monde? Le président Trump, ne fait certes aucun mystère sur sa volonté d’opérer un tournant à 180 degrés en termes de doctrine économique.

Néanmoins, il serait bien utile de lui rappeler,  qu’après avoir instauré l’ordre économique moderne, les Etats-Unis auront du mal à pointer un doigt accusateur sur d’autres pays, d’être à présent responsables d’inconvénients qui plombent leur bien-être ou épanouissement social. Parce que ces inconvénients découlent précisément de certains aspects inhérents à cette architecture.

Autant affirmer que l’on touche au fond de l’hypocrisie. C’est d’autant plus vrai, que les Etats-Unis  ont été le moteur de la libéralisation du commerce mondial. Une libéralisation à outrance, qui a permis à leurs entreprises de gagner des marchés internationaux, étouffant du même coup les entreprises de pays moins avancés dans leurs efforts de développement.

Trump aura donc beau ériger autour des Etats-Unis des murs qui montent jusqu’au ciel, sous la forme de droits de douane, ou de barrières frontalières, cela n’y fera rien: le pays ne peut s’extirper ni du commerce mondial, ni des mouvements migratoires mondiaux.

A terme, aucun retour en arrière n’est possible. L’histoire de l’humanité nous enseigne que l’on ne peut  plus régresser une fois qu’un certain niveau d’éducation et de rationalisme a été atteint. Le savoir ne se désapprend pas. La toile n’est pas la seule à ne rien oublier. La raison, aussi, est indélébile.

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