“S’agissant du trafic de bois de venn des forêts du Nord de la Casamance difficile à évaluer par nature, nos recoupements nous font dire qu’il apporte près de 30 milliards par an que se partagent les acteurs en Gambie et au Sénégal.
Il a fallu la pression des environnementalistes pour que les pays occidentaux qui avaient installé Yaya Jammeh à la tête de la Gambie acceptent qu’il parte en 2017. Ce dernier avait prétendu interdire les exportations à partir de la Gambie en 2016. Ce pillage de la forêt de Casamance est la vraie question politique.
Le ministre Haidar a été chassé du gouvernement de Macky Sall à cause de cela. J’ai toujours demandé publiquement le départ de Yaya Jammeh. La question qui se pose est de savoir si le tek de la forêt du sud ne va pas remplacer le venn des forêts du nord largement décimées.
Il suffit de deux milliards par an à Macky Sall pour entretenir la quarantaine de chargés de mission (ministres, Directeurs nationaux, DG, Négociateurs, etc.) payés pour mystifier les populations et les maintenir dans les trappes de pauvreté en Casamance sous couvert d’un patriotisme de terroir ridicule.
Ces soutiens de la famille FayeSall en Casamance sont incapables de se battre pour la réhabilitation des barrages anti-sel, relancer la culture du riz et défendre la transformation industrielle de l’anacarde. Pour 2 milliards, ils préfèrent un pillage de leurs terroirs de 50 milliards.
On voit bien que la transformation structurelle de l’économie en Casamance adossée au bon voisinage est une condition d’une paix durable. La paix en Casamance n’a rien à voir avec celle de la secte Moon accueillie en grande pompe par le régime Macky Sall”.