Un pavé dans la mare. Bien que membre de la mouvance présidentielle, la coalition Bunt bi s’oppose au parrainage. «A la Coalition Bunt bi, nous militons fortement en faveur de la décision de la Cour de Justice de la Cedeao qui avait ordonné à l’Etat du Sénégal de supprimer la loi sur le parrainage, ou au moins le «repenser» davantage », affirme El Hadji Amadou Samba, le coordinateur du pôle parrainage.
«Nous notons des points d’une importance capitale et qui méritent une attention particulière : – Le logiciel utilisé n’est pas mis à la disposition des coalitions et partis politiques pour un audit complet et en plus, les codes sources ne nous sont pas accessibles. Cela s’interprête comme une opacité à lever ; Le logiciel doit à notre avis être mis à la disposition des coalitions et partis politiques pour leur permettre de contrôler les informations recueillies d’autant plus que l’objectif est de disposer du nombre minimum requis ; Les coalitions et les partis politiques doivent pouvoir disposer en ligne de l’accès à la liste des candidatures reçues aux dates exactes. L’ordre de dépôt peut être source de conflits. A défaut de supprimer le parrainage, nous recommandons d’inscrire sur les Procès-verbaux de réception, la liste des prédécesseurs », dit-il.
Selon lui, le contrôle en deux étapes avec une phase préliminaire ne permettant d’obtenir que le nombre de parrains suivi d’informations scellées peut être sujet à controverse. En effet, dit-il, dans ce type de processus, les parties prenantes ont le droit d’émettre des doutes sur des possibilités d’exploitation des informations préchargées et lues par un logiciel non audité. A l’en croire, l’utilisation du tableur Excel et de fichiers non cryptés est aussi source d’inquiétudes d’autant plus que ces derniers peuvent être corrompus et/ou manipulés.
«Bien entendu, nous n’accusons personnes mais cela reste possible », précise Amadou Samba ajoutant que l’exposé n’a pas été explicite sur le contrôle physique. Or, leur coalition réclame de la transparence de bout en bout. D’après lui, le parrainage risque de consommer beaucoup d’énergie et surtout de papier à l’ère de politiques environnementales recommandant fortement la protection de la faune et de la flore. Enfin, poursuit-il, le parrainage risque de consommer beaucoup n’énergie et surtout de papier à l’ère de politiques environnementales recommandant fortement la protection de la l’environnement et la consommation responsable (Cf. ODD).