Le Sénégal, à l’instar de nombreux pays africains, a lancé, ce mardi, son programme africa coding. Il s’agit d’enseigner aux élèves, dès l’école primaire, les techniques de codage et de programmation informatiques. Ainsi, notre pays envisage d’intégrer le codage informatique dans le curriculum. C’est pourquoi une centaine d’enseignants, d’inspecteurs d’académie et directeurs d’écoles ont subi une formation dans le domaine du codage informatique.
Ils vont ensuite enseigner cette technique aux apprenants, selon Aminata Lo Badiane du ministère de l’Education nationale. «Le lancement d’Africa coding est une recommandation des assises de l’éducation et de la formation visant à mettre l’informatique au cœur de l’éducation nationale. Car le futur se construit aujourd’hui», dit-elle.
Pour l’administratrice de l’incubateur de Jokkolabs, le maitre-mot actuel c’est : savoir lire, écrire et coder. Pour réussir aujourd’hui, dit-elle, les jeunes doivent acquérir des nouvelles compétences surtout dans le domaine du codage informatique. C’est pourquoi, selon elle, le Sénégal doit revoir sa pédagogie et son système d’enseignement.
«Il faut qu’on accepte de changer notre manière d’enseigner», dit-elle. Ce programme est soutenu par l’université virtuelle ouverte (Eno), Jokkolabs et l’Unesco qui a développé un référentiel des compétences en Tic qui sera bientôt mis en œuvre dans les classes. Le Sénégal ambitionne de former, au moins, 500 mille élèves.
