«L’analyse de la décomposition de l’IDH montre que le développement humain au Sénégal a résulté, en grande partie, des composantes « santé » et « revenu » (Figure 5). Le sous-indice de la santé enregistre les rythmes d’évolution les plus rapides (0,17 en moyenne par an sur la période 1990-2017).
L’espérance de vie à la naissance est passée de 57,20 en 1990 à 67,48 en 2017, soit une progression d’un peu plus de 10 ans. Elle est plus élevée à Dakar (69,1 ans) et en milieu urbain (67,4 ans) qu’en milieu rural (62,7 ans) [ANSD, 2016]. Ces résultats s’expliquent par les baisses des taux des mortalités maternelles, néonatales et infanto-juvéniles, du fardeau des maladies transmissibles et non transmissibles », souligne le rapport du Pnud.
Une évolution du niveau de développement humain est notée ces dernières années, avec un indice de développement humain (IDH) passant de 0,37 en 1990 à 0,51 en 2017, soit une croissance moyenne de 1,2 %. En 2018, les derniers chiffres de décembre 2019 situent l’indice à 0,514. Cette performance résulte, en partie, des progrès réalisés en termes de santé et de revenu.
