Maire depuis 2014, Abdou Ahmad Seck est candidat à sa succession. Il espère triompher aux locales, parce que, selon lui, Benno domine largement le département depuis le dernier référendum.
Mais Abdou Ahmad Seck compte surtout sur bilan pour sa réélection. Toutes les couches de Bargny, jeunes, femmes, commerçants, artisans, etc, profitent de sa bonne gouvernance et de la redistribution des richesses. Le maire finance et subventionne les acteurs économiques. «Nous sommes confiants avons un très beau bilan. Il n y a aucune raison pour qu’on ne gagne ce scrutin local», soutient-il.
Bargny profite de sa situation géographique
Située à la sortie de Dakar, la commune de Bargny profite de sa situation géographie. Elle jouxte le pôle urbain de Diamniadio. La ville abrite également des grosses industries comme la Sococim et la centrale à charbon et bien d’autres industries et des services. Elle va également abriter le port minéralier en construction. Bref, la commune est bien servie, à tel point qu’il n y a plus d’espace pour accueillir de grosses implantations industrielles, selon le maire Abdou Ahmad Seck. «Notre position par rapport à Dakar fait que nous accueillons, aujourd’hui, beaucoup de projets très importants. Notre département est au cœur des enjeux de développement économique du pays», se réjouit le maire de Bargny. Cette concentration d’industries est une source d’entrée d’argent pour la municipalité et des opportunités d’emplois pour les populations, contrairement à de nombreuses communes qui vivent des subsides de l’Etat. «Cette année, la Sococim a versé 250 millions de francs Cfa, au titre de la Cel. Beaucoup d’autres entreprises paient aussi des taxes», poursuit-il. Puis il ajoute: «Notre économie reposait sur la pêche, mais avec le pôle urbain, nous avons diversifié nos activités. D’ailleurs, une enquête est en cours pour savoir le nombre d’emplois générés».
Abdou Ahmad Seck, qui s’exprimait, hier, lors d’une conférence de presse, révèle que le compte administratif de 2014 s’élevait à moins de 200 millions de francs. L’année dernière, il était, d’après lui, à plus de 800 millions de Cfa. Cette hausse est due, selon lui, aux nombreuses entreprises qui sont installées dans la commune. A l’en croire, plus d’une trentaine d’entreprises qui sont en règle du point de vue fiscal. Les autres qui ne payaient pas de taxes, le font maintenant. Ces rentrées d’argent ont permis, de baisser le coût des loyers des cantines, de réfectionner le stade et de soutenir l’artisanat et le petit commerce, selon lui,.
Il faut dire que l’essentiel des budgets des mairies proviennent de l’Etat. Il s’agit des fonds de dotation, d’équipement et du Pacasen. Le maire de Bargny estime que ces transferts d’argent sont non négligeables. A preuve, la commune va toucher sur 5 ans 600 millions du Pacasen. Cependant, il affirme que ce qui doit faire vivre sa localité, doit provenir des entreprises installées dans la zone. «Nos capacités budgétaires se sont renforcées et ont permis d’investir dans tous les domaines», dit-il.