L’Union européenne, les Etats unis et l’Onu accentuent la pression sur Macky

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Josep Borrell, haut représentant de l’Union européenne, demande encore à Macky Sall de «prendre les mesures nécessaires afin d’organiser l’élection présidentielle le plus rapidement possible, en conformité avec la Constitution du Sénégal et le Protocole additionnel de la Cedeao sur la démocratie et la bonne gouvernance».

Dans un communiqué, il estime qu’il est crucial pour la crédibilité et l’inclusivité de l’élection que toutes les parties puissent effectivement prendre part aux décisions touchant aux caractéristiques essentielles du processus électoral, dans un esprit de dialogue constructif et de transparence. «Les citoyens sénégalais doivent pouvoir choisir leurs dirigeants politiques par la voie électorale dans le respect de l’État de droit, et dans les délais impartis. Il est primordial de maintenir l’image du Sénégal comme pilier de démocratie et de stabilité dans la région et sur le continent africain. L’UE appelle aussi l’ensemble des acteurs à régler leurs différends à travers un dialogue responsable et les voies de recours pacifiques prévues», déclare Josep Borrell.

Les Etats-Unis appellent le Sénégal à rétablir le calendrier électoral conformément à sa Constitution. «Nous avons entendu un large éventail d’acteurs sénégalais de la politique et de la société civile qui partagent ce point de vue et nous continuons à rester en contact avec toutes les parties prenantes concernées pour réitérer notre soutien à des élections libres, équitables et dans les meilleurs délais», indique le communiqué.

Le Secrétaire général des Nations-Unies, Antonio Guterres, a, par la voix d’un porte-parole, déclaré suivre de près l’évolution de la situation politique au Sénégal après le report annoncé de l’élection présidentielle qui devait se tenir le 25 février. «Le Secrétaire général de l’ONU suit de près et est préoccupé par l’évolution de la situation au Sénégal, où l’élection présidentielle prévue le 25 février a été reportée en décembre», a indiqué vendredi à New-York Stéphane Dujarric, un porte-parole d’Antonio Guterres.

 

 

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