Depuis l’apparition du premier cas, le 2 mars dernier, le Gouvernement a mis en place un plan de contingentement en cours pour endiguer la progression de la maladie.
Mais, de toute évidence, nous n’y sommes pas encore parvenus.
Au contraire, d’un premier cas déclaré le 2 mars, nous en sommes aujourd’hui à 71 malades sous traitement dans les 4 arrondissements de Dakar, ainsi qu’à Mbao, Yeumbeul, Guédiawaye, Rufisque, Touba, Mbour, Thiès, Popenguine, Saint-Louis et Ziguinchor.
1561 personnes en contact avec la maladie sont présentement suivies et seront désormais confinées dans des réceptifs hôteliers par le Ministère de la Santé et de l’Action sociale.
L’épidémie qui était confinée à un seul foyer s’est étendue à d’autres localités du pays. C’est dire que le virus gagne du terrain.
J’ajoute qu’à ce jour, il n’y a ni vaccin, ni médicament homologué contre le COVID-19.
Ce soir, mes chers compatriotes, et je vous le dis avec solennité, l’heure est grave.
La vitesse de progression de la maladie nous impose de relever le niveau de la riposte. A défaut, nous courons un sérieux risque de calamité publique.