La junte au pouvoir au Mali depuis trois semaines lance samedi et dimanche, sous le regard attentif de la communauté internationale, une vaste consultation avec les partis et la société civile, sur la transition censée ramener les civils à la tête de ce pays en proie aux attaques djihadistes meurtrières.
Mais la forme et la durée de cette transition, deux sujets de frictions avec la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) qui a imposé des sanctions aux nouveaux dirigeants militaires, ne sont pas encore fixées.
Les colonels qui ont renversé le président Ibrahim Boubacar Keïta – récemment remis en liberté – le 18 août ont promis de rendre les commandes aux civils à l’issue d’une transition d’une durée encore indéterminée.
Le lancement de cette large consultation avait subi un sérieux contretemps le week-end dernier. Les militaires l’avaient reportée, en pleine querelle avec un acteur primordial de la crise, le Mouvement du 5-Juin/Rassemblement des forces patriotiques (M5-RFP).
Ouestfrance