Par Saliou Ndiaye
Militant à la première heure, Mamadou Talla est un pionnier dans l’implantation de l’Alliance pour la République (APR) dans la diaspora, en particulier en France. En effet, après avoir suivi Macky Sall dans sa traversée du désert consécutive à sa démission du Parti démocratique sénégalais (PDS, opposition), Mamadou Talla a mis en place, avec “une poignée d’amis”, la Délégation des Sénégalais de l’extérieur de l’APR. Il est très connu en France, où il a résidé depuis les années 1990.
Depuis sa nomination comme Ministre Conseiller à la Présidence, en 2012, il a rapatrié sa famille à Dakar et tous ses enfants étudient ici au Sénégal. Il est un patriote convaincu et très attaché à son Fouta natal.
Spécialiste des nouvelles technologies, il était professeur de technologie dans un lycée privé de la banlieue parisienne (Yvelines).
En 2012, il est nommé ministre conseiller du Président Macky Sall et ministre de la formation professionnelle, de l’apprentissage et de l’artisanat. Un ministère qu’il a révolutionné et repositionné grâce aux excellents résultats obtenus avec comme slogan : Former, Outiller et Insérer (FOI) pour coller au marché de l’emploi. Sa foi et son engagement ne souffrent d’aucune faille.
Nommé à la tête du ministère de l’éducation nationale en 2019, Monsieur Talla est en train de faire un excellent travail. Il a une démarche inclusive et participative. Il a toujours prôné le dialogue entre tous les acteurs du système éducatif.
Qu’un soit disant syndicaliste impopulaire, minable, sans militants et qui a été battu aux dernières élections syndicales avec un taux triste de 1% fasse la grande gueule, ne nous surprend pas. Ce gus habitué des faits, utilise les radios et les télés pour acquérir une popularité médiatique. Un syndicat qui a été vomi par ses pairs enseignants devait avoir honte de parler. Lui tendre un micro, c’est insulter les enseignants. S’il a un seul mérite c’est d’avoir la langue fichue. Il se glorifie en disant de mauvaises choses et des bêtises sur des honnêtes citoyens. Il ne va jamais nous dire ce qu’il a fait pour le système éducatif sénégalais. Le syndicalisme ne rythme pas avec la médiocrité et l’insolence. Un syndicaliste doit être un fédérateur et défenseur de l’intérêt des enseignants et des apprenants.
