Le Pds «défenseur naturel» des droits et libertés, et précurseur de la constitutionnalisation du droit à la marche pacifique comme expression de la liberté d’opinion, dénonce toute atteinte à la liberté du Groupe Y’en a marre. Partisan de la séparation des pouvoirs il condamne l’instrumentalisation de la justice par l’entremise de magistrats aux ordres d’un pouvoir en décomposition suite au désaveu populaire qui lui est infligé en permanence par le peuple.
Le Secrétaire Général National du Pds exprime la solidarité agissante de notre parti au mouvement Y’en a marre et demande à tous les militants, jeunes, femmes et anciens, ainsi qu’aux mouvements de soutien, de prendre part à la manifestation prévue par Y’en a marre, le vendredi 7 avril à partir de 15 heures précises à la place de la Nation (Obélisque). La mobilisation de toutes les forces démocratiques participe du renforcement de la démocratie, à l’élargissement des espaces de liberté pour mettre fin à la politique de régression sociale conduite par Macky Sall et son gouvernement.
En outre, les étudiants de Mankoo Waatu Sénégal se félicitent que le mouvement Y en a Marre rejoint ce noble combat pour une démocratie épanouie, pour une justice indépendante et au service du peuple et pour une reconquête des libertés individuelles et collectives. Depuis 2012, les étudiants de l’opposition ont été à l’avant-garde de toutes les actions menées contre toutes les formes d’injustice et de recul démocratique notées dans notre pays. Aujourd’hui, plus que jamais, nous restons dans cette dynamique et nous sommes résolus à accompagner toute initiative allant dans ce sens. C’est pour cette raison que nous décidons de participer activement à la manifestation du 7 Avril, organisée par Y en A Marre à la place de l’Obélisque. Nous donnons Rendez-vous à tous les étudiants et toutes les étudiantes sensibles à l’état de notre pays de venir nombreux au hall du pavillon A, lieu de départ.
C’est le début du commencement pour reprendre notre pays des mains inexpertes, afin que se prépare la succession de la présidence de l’impuissance et du bavardage par une présidence de l’action.