“1. Les progressistes sont contre l’impérialisme et TOUS les impérialismes;
2. Les échanges entre Chefs d’Etats ne se mettent pas sur la place publique et ne doivent pas être revêtu du sceau de la médisance; surtout qu’il parle à une puissance extérieure à l’Afrique;
3. La diplomatie a besoin de discrétion surtout quand on parle de nucléaire.
Au total, la sous région est mal barrée surtout quand ce capitaine se présente comme le Parrain du coup de force de Niamey”, affirme Massirin Savané, le chargé de la communication d’Aj/A.
Le président de la transition au Burkina Faso s’est adressé frontalement à la vingtaine de chefs d’État et de gouvernement réunis autour de Vladimir Poutine : « Je m’en vais m’excuser auprès des anciens que je pourrais vexer dans mes propos à venir. Les questions que nos générations se posent sont les suivantes : il s’agit de comprendre comment, avec tant de richesses sur notre sol, l’Afrique est aujourd’hui le continent le plus pauvre. Et comment se fait-il que nos chefs d’État traversent le monde à mendier ? Il faut que nous, chefs d’État africains, arrêtions de nous comporter en marionnettes qui dansent à chaque fois que les impérialistes tirent sur les ficelles. »
Des propos que le président sénégalais n’a pas laissé passer. Macky Sall a répondu au capitaine Traoré, dès le début de son intervention : « Pour répondre à notre jeune frère, notre cadet : les chefs d’État ne sont pas venus ici pour mendier. Nous n’allons pas ailleurs pour tendre la main. Nous travaillons pour un partenariat d’égale dignité entre les peuples. C’est le même discours qu’on tient à Dakar, ici à Saint-Pétersbourg, ou à Washington. Et ce combat transcende les générations. »