«Il y a que Guy qui intéresse Guy. Dans un état qui se respecte, on n’arrête pas d’une personne qui de ses droits. C’est l’attroupement armé qui est interdit. On n’arrête pas des personnes pour des manifestations. En Mauritanie, il y a deux manifestations devant le palais», affirme le défenseur des droits de l’homme.
«Pourquoi devrons-t-on faire de ce palais une institution royal où ce serait un demi dieu qui y vit. En démocratie, quand le gouvernement prend des mesures, le peuple a le droit de réagir et de dire qu’il n’est pas d’accord. C’est le lot quotidien de la démocratie. Il y a une rupture de légalité devant les citoyens. C’est un groupe qui s’est concerté. Si vous arrêtez tous, vous ne pouvez pas libérer les autres et maintenir un seul en prison. C’est de la discrimination, surtout venant du gouvernement qui a pour mission d’assurer l’effectivité des droits garantis par la constitution », poursuit Assane Dioma Ndiaye de la Fidh.