La crise israélo-palestinienne semble procéder d’un éternel recommencement, plongeant le peuple de Palestine dans une détresse indicible.
Jalonnée par de violents affrontements, suivis de périodes de pause et de négociations avant des rebondissements toujours plus meurtriers pour le peuple de Palestine, cette crise vide inexorablement les terres de ce pays martyr de ses habitants contraints à l’exil. Des terres qu’Israël se précipite d’occuper dans une boulimie ravageuse que tous constatent !
Une fois encore, après la reprise des hostilités toujours plus violentes, davantage destructrices, plus meurtrières pour les palestiniens, la communauté internationale assiste, quasiment sans réaction, à un génocide planifié.
Israël, dans son entreprise de colonisation des terres de Palestine et d’élimination de ses ayants-droit, bénéficie d’une impunité totale et mieux, ou pire, d’un soutien indéfectible des grandes puissances occidentales. Au point qu’il devient légitime de se demander si ces puissances considèrent les Palestiniens comme des « personnes humaines », vu la négation systématique de leur humanité par l’Etat d’Israël aux mains des sionistes. Des sionistes qui ont le toupet de considérer toute critique de leur politique comme « antisémitique » et donc à poursuivre devant leurs juridictions !
A la vérité, tant que d’une part les Etats Unis et la Grande Bretagne continueront leur soutien inconditionnel à l’Etat israélien, au prétexte de défendre sa sécurité (alors qu’ils l’ont créé artificiellement sur les terres de Palestine, sans recueillir l’avis de ce peuple, ni même ceux des Etats du Moyen Orient !) et que, d’autre part, la France et l’ Allemagne en feront de même, (puisque tenaillées par leur complexe de culpabilité envers le peuple juif du fait de leur passé nazi), le Conseil de Sécurité des Nations Unies sera dans l’impossibilité de prendre quelque résolution sur la crise israélo-palestinienne ne satisfaisant pas le gouvernement d’Israël.
C’est bien cela qui rend la communauté internationale impuissante vis à vis d’Israël, incapable de l’amener à se conformer à la résolution de l’Assemblée générale des Nations Unies demandant une « Solution à deux Etats » qui permettrait au peuple palestinien de disposer d’un Etat souverain dans ses frontières de 1967. Une solution qui sortirait Israël des terres palestiniennes qu’il occupe illégalement depuis la défaite infligée à l’armée égyptienne. Un Etat palestinien qui, à côté de l’Etat d’Israël, devrait avoir Jérusalem Est comme Capitale.
Malheureusement, une telle solution est loin de se profiler. Le gouvernement israélien se prévaut de menaces contre sa sécurité de la part de l’Iran mais aussi de la Turquie. Des pays qui, en appui aux forces palestiniennes extrémistes et dissidentes de « l’Organisation de Libération de la Palestine » (OLP), s’opposent de fait à toute négociation de paix avec Israël en vue de la « Solution à deux Etats », garantissant par là même le soutien inconditionnel des alliés traditionnels d’Israël à ce pays dans sa cavalcade infernale.
Et ceci, en dépit du fait que certains Juifs, jusqu’au sein du Congrès américain, s’opposent ouvertement à la politique de colonisation des terres de Palestine, à la politique d’extermination de ce peuple par les sionistes qui contrôlent le pouvoir en Israël.
Tout bien considéré, le peuple de Palestine est pris en otage entre, d’une part, ses propres forces extrémistes et, de l’autre, par les forces sionistes contrôlant l’Etat d’Israël.
La reprise des hostilités entre Israël et le Hamas, à l’initiative de ce dernier qui a décidé, par des tirs de roquettes à partir des terres de Gaza, de témoigner son soutien aux palestiniens de Jérusalem, victimes de violence de la part des forces de l’ordre d’Israël, a occasionné plus de 300 morts du côté palestinien, de nombreuses destructions de leurs biens et donné prétexte à Israël d’annexer de nouvelles terres palestiniennes, après en avoir expulsé les occupants. De fait, le même scénario qui s’est toujours produit après chaque escalade de violence entre Israël et le Hamas, se déroule de nouveau. L’« Autorité palestinienne », exercée par l’OLP en Cisjordanie, s’emploie à trouver les voies et moyens de mise en œuvre de la « Solution à deux Etats » mais reste bloquée par le Hamas et le gouvernement israélien. Un blocage conforté par le Président Donald Trump avec la reconnaissance de Jérusalem comme Capitale d’Israël et la normalisation des relations entre Israël, le Maroc et d’autres pays arabes.
Dans ces conditions où le Conseil de Sécurité se retrouve les mains liées, la CDS estime que seule l’Assemblée générale des Nations Unies (dont les 139 pays sur les 197 que compte l’O.N.U, soit plus des deux tiers, reconnaissent l’Etat de Palestine) seule donc l’assemblée générale peut prendre une résolution appelant les peuples des Etats Unis, de l’UE et de la Grande Bretagne, à agir sur leurs gouvernements pour une reconnaissance immédiate de l’ Etat Palestinien, au même titre qu’ils ont reconnu l’Etat d’Israël aux fins de création des conditions nécessaires à la mise en œuvre de la « Solution à deux Etats ».
Le CDS estime que pour accompagner cette résolution, l’Assemblée Générale des Nations Unies devrait prendre une autre résolution décrétant l’embargo sur les armes et les produitsexportés par Israël,pour exiger le respect de la « Solution à deux Etats » et appeler au boycott des produits exportés par tout pays qui ne respecterait pas cet embargo. A défaut d’un tel engagement mondial des forces acquises à la résolution pour une « Solution à deux Etats », la crise israélo-palestinienne risque de se transformer en une guerre entre « musulmans et juifs ». Ce que du reste cherchent à accréditer, dans l’opinion, les forces sionistes et les forces extrémistes islamistes pour le plus grand malheur du Peuple de Palestine.
La CDS exprime tout son soutien au peuple meurtri de Palestine et à son représentant légitime « l’Autorité Palestinienne ».
La Conférence des leaders (Aj/Pads-A, CNNO, LD, PIT-S, RTA-S, UDF/MM)