C’est avec une grande tristesse que j’ai appris le rappel à Dieu de Abdourahmane CAMARA, Directeur de publication du quotidien Walfadjri. Je retiens de lui le sourire permanent qui illuminait sa figure comme une intelligence supérieure qui rit sous cape de ceux qui ne comprennent pas.
Camou comme l’appellent ses intimes est resté fidèle à Walfadjri dont il était la cheville ouvrière jusqu’à ses derniers instants. Fait rare qui mérite d’être souligné, il n’a jamais été de connivence avec les pouvoirs qu’il laisse passer. Homme de conviction, doublé d’une humilité non feinte, je retiens de lui sa rigueur professionnelle et morale, mais aussi sa simplicité et sa générosité.
Son engagement personnel et son infatigable plaidoyer en faveur du respect des faits lui ont valu d’avoir été un journaliste chevronné. Je présente mes sincères condoléances à sa famille et prie Allah, le Tout Puissant, de lui accorder son pardon et de l’accueillir dans son paradis.
Que la terre de St Louis, sa ville natale, lui soit légère.