Le Service géologique national du Sénégal (Sgns) a organisé un «cours de courte durée» en partenariat avec Sga international, l’Ucad, l’Uam et l’université de Thiès. Le thème retenu est : «Comment l’Afrique de l’Ouest peut-elle mieux utiliser ses richesses minérales pour le développement économique». Rokhaya Samba Diène, la directrice du Sgns, explique que ce cours et les visites des sites miniers contribuent à soutenir le développement durable et équitable des gisements métallifères en Afrique.
Car selon elle, l’Afrique et le Sénégal en particuliers veulent faire des mines et de la géologie un moteur de croissance et de développement économique et sociale. Selon Dr Rokhaya Samba Diène, directeur général du Service géologique national du Sénégal (Sgns), ce n’est qu’avec des ressources humaines bien formées et compétentes que l’Afrique pourra jouer sa partition dans le concert des Nations. «Mieux, grâce au développement du capital humain, particulièrement dans le domaine des Mines et de la Géologie, on peut arriver à faire de ce secteur, un moteur de croissance et de développement économique et sociale», dit-elle.
En effet, d’après elle, à travers la vision du régime minier (Vma) de l’Afrique adopté par les Chefs d’Etat et de gouvernement en 2009, et l’Agenda 2063, l’Union africaine promeut une Afrique prospère fondée sur une transformation économique structurelle comprenant une utilisation, une production et une consommation durables des ressources. Mieux, selon elle, la Vma vise l’intégration du secteur minier dans les économies locales à travers la création d’une corrélation essentielle par une série de stratégies et d’interventions appropriées et appelle à l’exploitation transparente, équitable et optimale des ressources minérales pour soutenir une croissance durable et un développement socioéconomique à large assise.
Par ailleurs, la directrice du Sgns souligne que pour assurer une meilleure gestion de ses ressources naturelles, l’Ua prône la diversification verticale et horizontale ancrée dans la valeur ajoutée et le développement du contenu local. «La stratégie vise à transformer l’Afrique, qui n’était simplement qu’un fournisseur de matières premières pour le reste du monde en un continent qui utilise activement ses propres ressources pour assurer le développement économique. Là encore, le développement du capital humain est un enjeu majeur», souligne la directrice du Sgns.