Le vrai débat, ce n’est pas le niveau d’endettement du Sénégal mais la dette du PDS. Karim wade à lui seul nous doit 138 Milliards ; si la CREI parvenait à mettre la main sur toutes les ressources financières détenues frauduleusement par les responsables du PDS, le Sénégal se serait certainement moins endetté.
Dans cette affaire il faut que nos communicants évitent de suivre les sillons tracés par l’opposition. En effet dans un pays en émergence comme le Sénégal, la problématique n’est pas l’endettement qui est á 33,7% du PIB donc loin du seuil de 70% fixé par L’UEMOA, mais plutôt l’utilisation de cette dette qui finance 36 Kms d’autoroutes, 1578 Km de routes, le PUDC, la construction d’écoles et d’hôpitaux, la CMU, les bourses familiales etc.
C’est dire que le Sénégal n’emprunte pas de l’argent pour financer des futilités ou enrichir des prédateurs. Le Président Macky qui est très proche de ses dossiers et très soucieux de l’orientation de la dépense publique à des fins d’intérêt général, ne saurait tolérer des déviances ou des errements dans la manipulation du service de la dette.
Quant au Président Wade, j’exhorte nos communicants à rester déférent à son égard. Dieu seul, á son âge peut le freiner dans sa volonté de nuire car apparemment il n’a pas pu surmonter l’épreuve de sa défaite et persiste dans son objectif antirépublicain de faire revenir son fils au devant de la scène : ce qui est impossible et irréaliste.
Enfin dans l’affaire Khalifa Sall, ce qui est étonnant, c’est qu’au Sénégal l’homme politique se déclare toujours innocent mais use de tous les ssubterfuges pour ne pas répondre de ses actes devant les cours et tribunaux. Pour sa carrière politique en chute libre, c’est lui-même qui aurait dû prendre l’initiative de la demande de levée de son immunité parlementaire. Mais au Sénégal le ridicule ne tue pas