Mort des gazelles Oryx: Le Coordonnateur de PASTEF MBAO Moustapha Sarre descend le ministre de l’environnement Abdou Karim Sall

Contribution

ABDOU KARIM SALL OU LA CALAMITÉ POUR LA NATURE.

Depuis hier, une information faisant état d’un transfert scandaleux de gazelles oryx de la réserve publique de Ranérou vers la réserve privée du ministre de l’environnement et du développement durable s’étale sur la voie publique. Assommé par les injures de Moustapha Cissé Lô, j’ai été littéralement achevé par cet autre agissement de Abdou Karim Sall ci-devant ministre de l’environnement.

Dans une de nos récentes sorties, nous faisions allusion à sa méconnaissance réelle de sa mission, mais nous ne pouvions pas soupçonné qu’il était aussi caractérisé par un  indescriptible culot dans ses rapports avec les biens publics.

Ces gazelles, importées à la fin des années “90”, ont été introduites au Sénégal dans le but de participer à la sauvegarde de cette espèce en voie de disparition. Depuis lors, les services du ministère de l’environnement se sont tellement bien occupés de ces pauvres animaux que notre pays est parvenu à compter aujourd’hui quelques 400 gazelles contre 9 seulement en 1999.

Au lieu d’emboîter le pas de ses prédécesseurs, Monsieur Abdou Karim Sall, pour décorer sa réserve privée nichée à Bambilor, n’a rien trouvé de mieux que de convoyer 6 de ces pauvres animaux dans des conditions exécrables, tuant ainsi 3 d’entre elles.

Dans un pays normal, cet acte inadmissible qualifié de crime contre l’animalité aurait exigé l’ouverture immédiate d’une enquête et la démission du ministre. On aurait mis sous scellé sa réserve et vérifié les conditions dans lesquelles celle-ci a été acquise. Pour éviter toute justice à deux vitesses, on aurait demandé à l’ofnac, comme on l’avait fait avec la crei pour les dignitaires de l’ancien régime, de  scruter les biens multiples de cet homme qui ne cesse d’étonner les observateurs de la scène politique de Mbao.

Non content de mal gérer le naufrage de l’îlot Sarpant et d’être soupçonné de velléités de  déclasser 10 hectares  de la forêt classée de Mbao, le voilà encore trempé dans une histoire d’accaparement de biens appartenant à la nation pour simplement décorer sa réserve privée.

Nous n’attendons rien de nos autorités pour prendre des mesures contre ce scandale, mais nous attendons tout du peuple sénégalais dont la capacité d’indignation se trouve à un niveau tel que ces gens qui nous dirigent peuvent tout se permettre en toute impunité. Il est temps que  nous comprenions enfin que la démocratie ne se limite pas seulement à des élections, elle est aussi un contrôle citoyen permanent.

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