La FEDER, qui regroupe une douzaine de syndicats d’enseignants, s’indigne et se désole de la situation chaotique dans la quelle nos gouvernants ont plongé l’école sénégalaise.
«Déjà en situation de crises récurrentes due à une mal gouvernance chronique, un déficit criard en personnel, un foisonnement des abris provisoires, un pilotage à vue, l’école sénégalaise est longtemps restée au bord du gouffre. Voilà que nous soyons en pleine pandémie covid 19 pour que nos autorités de par leur inexpérience, leur impréparation, leur amateurisme, leur médiocrité, leur incompétence et leur inconséquence ont fini par installer l’école dans le chaos. La situation est inédite car l’échec est là patent, cuisant, palpable et les conséquences néfastes », déclare Moussa Diène.
Secrétaire général de l’Ois et coordonnateur de la FEDER, il ajoute : «Que ces autres syndicalistes du G7 qui se targuaient d’être les plus représentatifs, les seuls écoutés, les plus crédibles, les plus beaux qui ont accompagné le ministre dans la phase de réflexion et proposition du protocole jusqu’au début de son exécution, doivent par devoir de vérité dire sans ambages par où commence et s’arrête leur implication».
Moussa Diène affirme qu’aucun des acteurs cités ne peut se dérober, ne peut se dédouaner. Car selon lui, les responsabilités sont partagés et qu’il est nécessaire d’assumer sa part. «Vouloir tout mettre sur le dos du ministre serait synonyme d’une solution simpliste», dit-il.
La FEDER pense que l’heure n’est pas à une année blanche ou d’invalide ou une année colmatée. «Nous sommes pour une année sérieuse, une année qui réponde aux normes internationaux, où le quantum horaire soit acceptable, des évaluations basées sur des critères scientifiques universelles reconnues, assorties de diplômes qui ne souffriront d’aucune scientificité », affirme le secrétaire général de l’Ois.