S’agissant de ce que Macky Sall appelle le dialogue national, le Comité Directeur note qu’il n’est pas dans l’attitude d’un homme qui veut dialoguer, lorsqu’on constate que, par un choix qui lui est propre.
«Il est en présence d’une série de problèmes qu’il pourrait résoudre aussi rapidement qu’il les a créés mais qu’il n’aborde même pas, espérant faire passer le produit de sa turpitude au compte des profits et pertes de l’élection », lit-on dans un communiqué.
«Après avoir organisé une fraude à grande échelle sans précédent et s’être doté d’une assemblée sans légitimité, Macky SALL veut tromper l’opinion en couvrant d’une voix tonitruante un soi-disant dialogue national ou une paix sociale. Le PDS continue son combat », poursuit le document de presse.
Pour porter la voix et organiser le combat du PDS dans tout le pays, féliciter et écouter les populations et les responsables pour leur formidable mobilisation pendant la campagne électorale et leur résistance face aux fraudes, le SGN a demandé au Comité Directeur de constituer immédiatement une délégation pour organiser une tournée nationale.
Le Comité Directeur constate que la situation du pays va de mal en pis avec la multiplication des scandales (affaire MITTAL avec la nomination d’un des auteurs principaux comme Ministre de l’Intérieur, l’affaire PETRO-TIM avec la nomination d’un des acteurs principaux comme Directeur Général de la Caisse des Dépôts et Consignations, les licences télécoms, Bigtogo, la SAR etc.) et la détérioration du climat des affaires. L’Etat va tout droit vers la banqueroute, c’est ainsi d’ailleurs qu’il faut comprendre la vente programmée de la SONACOS et de la Poste.
Discutant des questions de nomination aux nouveaux postes de responsabilité, le PDS fait savoir à l’opinion nationale et internationale qu’il n’est pas dupe.
La nomination de Aliou SALL à la tête de la Caisse des Dépôts et Consignations est directement liée aux questions électorales. Il s’agit non seulement de s’accaparer du pouvoir et des dernières ressources financières de l’Etat pour tricher en tentant d’assurer à Macky Sall une improbable réélection en 2019, mais aussi de tenter d’invalider la candidature de Karim Wade en confisquant sa caution à l’élection présidentielle sous la fallacieux prétexte de payement des amendes prononcées par des magistrats tailleurs de la CREI et de la Cour Suprême.