Oumar Youm, APR : «On nous avait promis l’abrogation de la loi d’amnistie… »

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En lieu et place on nous sert une indigeste loi interprétative. Cette proposition de loi interprétant la loi d’amnistie du 13 mars 2024 n’est ni plus ni moins que l’aveu des crimes et délits commis par certains membres de PASTEF durant les périodes incriminées. C’est l’aveu de la bêtise et du cynisme politique. Le plan insurrectionnel est ouvertement assumé à travers ce projet qui démontre, s’il en était encore besoin, que c’est le PASTEF qui était demandeur intéressé à l’amnistie.

Le plus hilarant dans cette proposition est qu’elle cherche, exclusivement, à protéger des délinquants, les acteurs de violences, d’injures, de propos haineux, outrageants, de meurtres, pourfendeurs de la République.

Ceux-là sont définitivement, « anoblis » par leurs commanditaires et complices alors que les hommes et les femmes qui ont cherché, vaillamment, à défendre la République, à la sauvegarder sont isolés, indexés et exposés… C’est la vraie justice des vainqueurs; sélective, hideuse et amorale comme l’est « la prime à la casse » dénommée grossièrement indemnisation.

THIERNO ALASSANE SALL, DEPUTE: «UNE AMNISTIE SELECTIVE EST PIRE QU’UNE AMNISTIE TOTALE»

Une amnistie sélective est pire qu’une amnistie totale, car elle établit une distinction entre bons criminels et délinquants (ceux ayant une motivation politique) et mauvais criminels et délinquants (les autres). Abroger partiellement, rapporter, interpréter, réécrire… La terminologie change, mais la volonté reste la même : PASTEF prône une justice à deux vitesses.
L’amnistie doit être abrogée purement et simplement. C’est une demande populaire ; c’est également la seule condition pour une stabilité nationale.

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