‘Le problème de la justice ne date pas d’aujourd’hui. La justice a été discréditée dans ce pays. Des magistrats ont été manipulés ici. Ce qu’on appelle l’Etat profond est encore là avec ses pratiques. Le temps de la justice est le temps des hommes parce que rendue au nom des hommes. La justice doit être rendue avec célérité parce que le citoyen doit connaître très rapidement son sort.
L’indépendance de la Justice ne signifie pas un Gouvernement des juges qui fait ce qu’il veut. La politique pénale, ce ne sont pas les magistrats qui la déterminent. C’est l’Exécutif qui détermine la politique pénale.
Le débat sur le fonctionnement de la justice est souvent biaisé. Le Président de la République, clé de voûte des institutions, répartit les rôles. Il n y a pas de polémique. Le Chef de l’Etat nomme mais chaque institution tire son pouvoir de la Constitution qui définit en même temps les mécanismes de collaboration. Les institutions ne sont pas dressées pour le sommeil. Les institutions évoluent. Par exemple, il faut qu’on parle des lenteurs dans le fonctionnement de l’Assemblée nationale. Depuis l’installation de cette législature, vous n’avez pas encore de règlement intérieur’.