Le leader de Pastef sera devant le juge du 8e cabinet, ce mercredi à 9 heures. Dans une déclaration, faite, hier soir, Ousmane Sonko affirme qu’il ne veut pas donner le pouvoir l’occasion de créer un autre dossier dans le dossier. «Ils veulent ajouter à ce dossier dans un autre dossier. On ne va pas leur donner l’occasion de le faire», soutient Ousmane Sonko. La première fois, le 8 février, les gens se sont levés spontanément.
Les avocats ont dit que nous avons un bon dossier qui est facilement défendable et que nous battre malgré tous les vices. Ils m’ont convaincu que aller ou ne pas aller revient à la même chose. Mes avocats m’ont conseillé de répondre à la convocation. «Si je ne répond pas à la convocation et même si je ne résiste pas, ils vont mobiliser la Bip, l’armée et la gendarmerie et créer des troubles et ils vont mettre sur mon dos le délit de rébellion et évoquer le flagrant délit qui est puni de six mois. Et dans ce cas, ils vont noircir mon casier judiciaire», affirme Sonko, ajoutant que le pouvoir a développé plusieurs pièges. Le leader de Pastef indique qu’il refuse de déférer à cette convocation, ils vont prendre l’armée. En effet, le leader de Pastef souligne qu’en dehors du dossier de viol, le pouvoir a ouvert un dossier concernant l’insurrection dans le 1e cabinet du juge Samba Sall. Et c’est dans ce cadre, qu’ils ont arrêtés 17 jeunes et il reste X qui est Ousmane Sonko. «S’ils réussissent leur coup, ils vont sortir le délit d’appel à l’insurrection», insiste le député, ajoutant qu’il n’a pas confiance à la justice