Pour les 40 % d’Africains qui vivent en dessous du seuil mondial d’extrême pauvreté, le coût des forfaits mobiles de base est souvent hors de portée. Les petites et moyennes entreprises africaines sont également pénalisées par des forfaits de données plus onéreux qu’ils ne le sont pour les entreprises d’autres régions selon un rapport de la Banque mondiale.
«Pour faire baisser les factures, les pouvoirs publics devraient s’efforcer de promouvoir la concurrence dans la fourniture d’infrastructures numériques et de réduire les coûts d’exploitation », indique le rapport.
«Afin de stimuler un usage productif, ils devraient mettre en œuvre des politiques soutenant le développement de solutions numériques plus attrayantes, adaptées aux compétences et aux besoins productifs des personnes, tout en renforçant la sensibilisation et l’éducation », poursuit le document.
La Banque mondiale affirme que es politiques qui encouragent l’innovation et aident les jeunes entreprises numériques sont essentielles pour garantir qu’un plus grand nombre d’Africains utilisent internet pour travailler et apprendre, avec à la clé une hausse du niveau de vie. Dès lors que les technologies numériques répondront mieux aux besoins des individus, des ménages et des entreprises, la demande augmentera, ce qui améliora d’autant la viabilité commerciale de l’expansion d’internet, créant ainsi un cycle vertueux de transformation.