“Le réseau des autoroutes sénégalaises est passé 35 km à 221 km à moins de 7 ans. Ce qui permet à notre pays de disposer d’un des plus longs réseaux autoroutiers à péage en Afrique de l’Ouest. Toutefois, à l’instar des télécommunications, du pétrole et gaz, le Sénégal doit se doter d’un code autoroutier ou tout au moins procéder à une révision du code de la route pour codifier les conditions de fixation et d’acquittement du péage et d’une autorité indépendante de régulation .
En effet, au Sénégal, c’est le principe de gratuité qui a toujours prévalu pour les usagers sur la totalité du réseau routier national. Dès lors qu’il est institué le paiement de l’utilisation des autoroutes, il urge de légiférer sur le caractère payant aux fins de conférer une force obligatoire la fixation des tarifs et rendre justifiable, du point de vue légale, le péage ainsi que la perception de pénalités pour défaut de crédit dans les cartes Rapido ou Xewël. L’acquittement du péage et des pénalités ne peut être une obligation légale et s’y soustraire une infraction civile ou pénale qu’en vertu d’un texte de Loi de la République”, déclare Moustapha Diakhaté, ancien président du groupe parlementaire de la coalition présidentielle Benno Bokk Yakaar.