Le secteur privé national regrette sa mise à l’écart lors de la phase 1 du Pse, selon Alla Dieng qui indique l’essentiel des marchés publics sont donnés aux entreprises étrangères. C’est pourquoi, il réclame plus de parts de marchés pour les entreprises nationales.
L’homme d’affaires s’exprimait, ce lundi, lors d’un atelier de concertation avec les catégories d’acteurs sur la préparation du PAP II du PSE, avec le secteur privé.
De son côté, Bassirou Samba Niasse, Secrétaire Général du Ministère de l’Economie, des Finances et du Plan, affirme que l’élaboration des différents documents de planification a été, et le sera toujours, de grands moments de concertation nationale autour des objectifs de développement qui réunissent et impliquent la société civile, le secteur privé, les PTF et l’Administration; cette dernière jouant le rôle de coordination et de facilitation.
«Un accroissement significatif des investissements issus du secteur privé, surtout dans des projets de Partenariat Public-Privé (PPP) reste un des défis majeurs de notre pays», dit-il.
Depuis 2014, le Sénégal s’est engagé à atteindre l’émergence à l’horizon 2035, à travers le Pse. Selon lui,, au cours de la période 2014 – 2018, la mise en œuvre du PSE a permis de faire des progrès réels et significatifs en termes, notamment de croissance économique (avec un taux moyen supérieur à 6%), de santé, de protection sociale, d’accès à l’eau, etc, selon lui.
