COMMUNIQUÉ DES BOUCLIERS DE CHEIKH OUMAR ANNE
Dans un article de presse, non signé et largement diffusé dans les réseaux sociaux, les résultats des élections territoriales du 23 janvier 2022, dans le département de Podor, ont été présentés de façon à faire encore gagner ADD. Que c’est difficile de faire passer une telle pilule ! Malgré toutes les libertés politiciennes de l’auteur du texte et ses positions platement partisanes, il proclame sans aucune honte que ADD est le seul leader du Département avec le contrôle de 10 maires sur les 22. Bravo M. l’analyste inculte, menteur et volontairement anonyme. Il fallait se taire comme ADD et son équipe l’ont fait sur les résultats depuis leur proclamation. Cela saute aux yeux que le moment choisi, par ce mercenaire de la plume, n’est point de s’adresser aux Podorois, mais de commencer naïvement un lobbying pour le gouvernement qui se prépare. C’est votre problème.
La réalité dans le Podor, avant, pendant et après les élections, c’est le leadership incontesté et mesurable du Docteur-es Politique, nous voulons nommer Cheikh Oumar Anne. Le MESRI, LION DU DÉPARTEMENT DE Podor. MBARRODI.
Qu’est-ce qui s’est passé dans le département de Podor ?
-Lors des investitures, les 2 leaders, à la demande du Président, ont fait des propositions qui ont été validées par celui-là sauf à Fanaye et le Conseil Départemental, où il a arbitré en investissant les candidats sortants, c’est-à-dire Aliou Gaye et Mamadou Dia. Mamadou Dia n’a pas eu de liste parallèle, alors que Aliou Gaye était en face de Kalidou Kane, Chef de Cabinet de ADD qui l’a soutenu et a battu campagne pour lui à Fanaye. La défaite de Kalidou Kane est donc la défaite de ADD. Qu’il assume dignement sa confrontation directe avec le Président. En démissionnant tout simplement. C’est ce qu’on attend de lui, plutôt que de faire un lobbying déjà perdant, parce qu’il a perdu sa seule légitimité politique dans le Podor : être choisi par le Président qu’il a trahi,
– Quant à la campagne électorale, elle a fini de démontrer que COA reste le responsable qui réfléchit comme un miroir des espoirs des populations du département dans tous les arrondissements. Le fait qu’il soit resté pendant toute la durée de la campagne dans le département, en sillonnant plusieurs communes pour soutenir les candidats de BBY, en distribuant du matériel aux populations, en visitant les porteurs de voix, donne une nouvelle dimension à son leadership incontesté depuis les Législatives de 2017. ADD, qui est arrivé plusieurs jours après lui, courait derrière les candidats pour venir assister à une de leurs manifestations. Sinon, c’est nuitamment qu’il rencontrait les têtes de listes parallèles chez lui ou en les visitant comme à Fanaye où il a fait éteindre les lumières avant d’arriver.
-Les résultats, il faut être malhonnête et prétentieux, pour jubiler avec des candidats qui passent avec environ 30% dans le département de Podor, habitué à des scores de 90% depuis 2017 (COA était candidat aux Législatives). Le seul compte qui vaille est que BBY a gagné avec le soutien de COA. Alors, ADD pourra regretter sa démarche nationale (Podor, Région de Matam, Dakar, Linguère, Région de Kaffrine, Ziguinchor), d’avoir parrainé des listes parallèles. Bon, il faudra qu’il clarifie cela auprès du Parti et du Président, parce que les échos sont retentissants, pour ne pas dire tympanisants.
En citant les DG qui ont gagné chez eux et qui ont le mérite de s’être donné à fond dans leur commune, mettez-y Aboubacry SOW de la SAED à Mary et Amadou Niang de l’IGF à Dodel, surtout que celui-là se bat depuis plus de 2 ans pour être maire en s’appuyant sur ses propres moyens.
Nous notons que ADD a gagné à la place des maires de Goléré, Pété, où il a, lui-même, recommandé la reconduction de Djiby Mbaye et promu et soutenu la liste parallèle de Moussa Thiam.
Enfin, les Podorois attendent que les leaders satisfassent les promesses faites aux jeunes et aux populations.
Ce sera avant les Législatives, et gare aux abonnés absents. ADD, tu es averti. Ce sont les populations qui se choisissent leurs leaders. Le temps de la légitimité par désignation… par le patron, est d’une autre époque