C’est au mois de février que le président de la République prendra la présidence de l’Union africaine. Mais, c’est comme si Macky Sall était pressé de porter son nouveau costume de président de l’Ua. D’ailleurs, à l’en croire, c’est cette nouvelle fonction qui l’a poussé à faire revenir le poste de Premier ministre qu’il avait supprimé. «Avec la présidence de l’Ua, je n’aurai plus le temps de s’occuper du Sénégal au quotidien », a-t-il dans n entretien accordé à Rfi et France 24.
Aujourd’hui, il parle et agit comme s’il avait déjà pris fonction. On se rappelle du forum Chine-Afrique, tenu à Dakar, où il appelait à une grande mobilisation des pays africains pour combattre cette injustice afin que les mécanismes de financement du gaz comme énergie de transition soient maintenus. «Il y va de la survie des économies africaines», dit-il.
Le pacte de Glasgow pour le climat adopté, le 15 novembre dernier à la Cop26, prévoit la fin des financements à l’étranger de projets d’exploitation d’énergies fossiles non adossés à des dispositifs de captage ou de stockage de carbone, d’ici fin 2022.
Récemment, lors du Forum international de Dakar sur la Paix et la sécurité s’est déroulé à Diamniadio. Placé sous le thème des enjeux de stabilité et d’émergence en Afrique dans un monde post-Covid-19, Macky Sall avait également appelé les pays africains à ne pas suivre les pays occidentaux qui avaient appelé à isoler l’Afrique du sud à cause de la découverte dans ce pays du variant Omicron.
D’autre part, fustigeant les bailleurs de fonds qui conditionnent leur aide, Macky Sall a rappelé que les transferts d’argent de la diaspora africaine estimés à 85 milliards de francs en 2019 par la Banque mondiale, sont de loin supérieurs aux 29,6 milliards de l’aide à l’appui pour le développement.
