Samuel Sarr a dévoilé son programme économique basé sur le libéralisme social. Candidat à la présidentielle de 2019 sous les couleurs de son parti : Libéralisme social sénégalais, l’ancien ministre de l’Energie sous le régime du président Abdoulaye Wade. «Le libéralisme social, qui substructure ma vision politique, est un levier sur lequel j’entends m’appuyer pour donner une chance, à tous les citoyens défavorisés, de participer à la création et au partage des richesses de notre pays», déclare Samuel Sarr.
Selon lui, son ambition est de trouver des solutions à tous ceux qui sont sans emploi et parfois sans qualification et qui vivent pourtant au milieu d’opportunités d’affaires de toutes sortes et qu’il leur faut juste saisir pour entrer de plain-pied dans le monde de l’entreprenariat.
«J’envisage de mettre en œuvre toute une ingénierie formative et politique pour inciter les jeunes et femmes à mieux ouvrir les yeux sur les opportunités de leur terroir, à être plus attentif à tout ce qui passe autour de leur environnement, pour pouvoir transformer la stagnation et l’attentisme ambiants en réussite », dit-il.
«Il s’agira, entre autres, de miser sur le génie créatif de notre peuple et nos potentialités, de lutter contre l’aliénation de nos ressources, de mettre en place des infrastructures et des équipements appropriées, de segmenter le travail productif en favorisant la spécialisation, d’encourager la concurrence et la qualité, de promouvoir le transfert de technologie et les usines de montage, susciter l’invention et l’innovation, mettre en place un environnement propice à l’investissement et à l’entreprenariat qui ne représente aujourd’hui que 10,6% du crédit bancaire », souligne encore Samuel Sarr.
«J’ai l’ambition de faire de l’entreprenariat individuel un des déterminants fondamentaux d’une vitalité économique renforcée. Si les Sénégalais me font confiance au soir du 24 février 2019, je mettrai en place des incubateurs agréés pour former et accompagner les promoteurs de projet. Je leur ferai bénéficier, sans contrepartie, d’un appui partiel ou total dans le cadre de la mise en place des équipements, des outils, de l’immobilier, de l’infrastructure ou de la logistique dont ils auront besoin pour mener à bien leur projet », promet-il.
«Les institutions de micro-finance, quant à elles, leur viendront en appoint après avoir été conséquemment renforcés pour une disponibilité accrue du crédit revolving à taux minorés», poursuit-il.
Samuel Sarr affirme que la colonne vertébrale de son programme économique sera fondamentalement axée sur l’agriculture et ses activités connexes.