Nous sommes à une année de l’élection présidentielle de 2019. Candidat à sa propre succession, le président de la République semble avoir quelques craintes.
Il redoute en effet un second tour source de dangers et d’incertitude. Macky Sall qui recevait ce samedi les responsables de Dakar de sa coalition affirme qu’il veut passer au premier tour avec 60% des voix.
Mais au même moment, dans une lettre adressée à ses militants il déclare: “Le défi qui se pose devant nous est l’élection présidentielle de février 2019 qui pointe déjà à l’horizon, et qu’il conviendra de gagner comme nous l’avons toujours fait ensemble depuis 2012. L’adversaire sera certainement plus féroce au vu des enjeux de ces joutes”.
Des propos qui trahissent ses appréhensions. D’autant plus que l’opposition est dans une dynamique unitaire. Il n y aura pas une candidature unique de l’opposition, mais les opposants cherchent à s’entendre pour soutenir le candidat qui ira au second tour. Mieux, les coalitions de Wade et de Khalifa Sall réunies sont de loin majoritaire à Dakar. Alors que pour passer au premier tour, il lui faudra remporter impérativement le scrutin à Dakar qui regroupe le 1/3 de l’électorat national.