Candidat à l’élection présidentielle de février 2024 Dr El Hadj Ibrahima Mbow a présenté, hier, livre programme, intitulé : « Sénégal majeur, entreprenant et solidaire : le livre programme en 555 analyses, dynamiques et solutions». En cas de victoire, il s’engage à injecter en 10 ans 100 000 milliards de francs Cfa pour développer le Sénégal en se basant principalement sur l’industrialisation avec une forte participation de l’Etat dans les entreprises.
El Hadji Ibrahima Mbow. Candidat à l’élection présidentielle, le leader de Bunt-bi a décliné son programme dans un livre intitulé : Sénégal majeur, entreprenant et solidaire, publié aux éditions L’Harmattan et présenté hier. Le maître-mot de son programme est l’industrialisation. Docteur en sciences de gestion des industries agro alimentaires, El Hadji Ibrahima Mbow indique que l’industrialisation stimule la productivité et la compétitivité. «Elle crée des emplois et rehausse les compétences de la main-d’œuvre favorise l’économie formelle», soutient-il.
«Le premier pilier concerne l’industrialisation. C’est la priorité numéro 1, afin de créer massivement des emplois durables et des richesses favorisant un accès profitable aux marchés extérieurs et un grain de parts de marché croissantes pour les produits et services Made in Sénégal», dit-il. «Nous voulons industrialiser notre pays en implantant sur l’ensemble du territoire des bassins industriels innovants, basés sur les compétences distinctives de chaque zone ; financés par l’Etat, les Conseils territoriaux, le secteur privé et avec l’appui de partenaires stratégiques pour approvisionner les marchés intérieur et extérieur», poursuit El Hadji Ibrahima Mbow.
Selon lui, l’accent doit être mis d’abord sur la transformation des matières premières agricoles, halieutiques et sylvopastorales, ensuite sur la transformation industrielle des ressources minérales et des hydrocarbures et sur le développement de l’industrie pharmaceutique et enfin le développement des industries à forte intensité technologie et d’innovation en y associant nos universités et laboratoires de recherche…. Ce programme, selon lui, est estimé à 100 000 milliards sur dix ans.
Mais, selon lui, l’Etat doit être au cœur de l’économie réelle. «Nous proposons un Etat entreprenant qui sera la locomotive entraînant la machine économique dans la production de richesse», suggère le candidat de Bunt-bi qui ajoute qu’environ 10% au minimum du budget environ 500 milliards de francs Cfa de capitaux propres seront consacrés chaque année aux participations de l’Etat dans les entreprises industrielles, commerciales et de services pendant 10 ans à compter de 2024.
«Ces participations sont complétées par celles du secteur privé national et des apports des partenaires étrangers choisis de manière stratégique selon l’intérêt de notre économie. L’agroalimentaire, l’industrie pharmaceutique, la chimie, etc sont des secteurs prioritaires pour lesquels notre pays a pour vocation de satisfaire le marché de la Zleca», renchérit le candidat de Bunt-bi. Selon lui, la vocation de notre pays est de devenir un pays industriel compétitif et autosuffisant sur le plan alimentaire. Mais, dit-il, la réalité est que l’industrie demeure le parent pauvre d’une économie très instable. A l’en croire, cela est la conséquence d’un «manque de vision» politique…