Le député et leader du mouvement Tekki, Mamadou Lamine Diallo investi «au plus tard en juin 2023 » candidat du Congrès de la Renaissance Démocratique et aux forces vives patriotes et citoyennes. pour la présidentielle de 2023. Son plan économique sera axé sur une «stratégie offensive planifiée d’industrialisation», seule capable de résoudre le chômage des jeunes, selon lui.
La direction de son parti «constate» que le Sénégal peine encore à sortir de la “décennie perdue” causée par les deux mandats de Macky Sall à la présidence de la République. La croissance économique affichée, en partie grâce à des subterfuges statistiques, mais surtout grâce à des investissements publics financés par un endettement massif et effréné, ne se traduit pas par une amélioration du niveau de vie et de bien-être des populations.
«Bien au contraire, le chômage est endémique, notamment chez les jeunes. L’inflation à deux chiffres, du jamais vu au Sénégal depuis la dévaluation, affecte durement les classes moyennes et précipite les plus vulnérables dans des trappes de pauvreté. Cela se reflète dans la situation financière tendue de l’Etat, qui accumule des arriérés de paiement qui oblige les services fiscaux à traquer les entreprises et enfin qui s’endette de plus en plus », indique le communiqué.
Au plan politique, Tekki affirme que les institutions, les valeurs, les libertés, la gouvernance et le système électoral et la démocratie dans son ensemble, sont dans un état de régression inacceptable, après les progrès enregistrés par les luttes citoyennes et démocratiques depuis l’indépendance et surtout les avancées majeures obtenues dans le cadre des Assises nationales du Sénégal et consignées dans la Charte de gouvernance démocratique.
D’après les partisans de Mamadou Lamine Diallo, cette déliquescence est résumée dans l’image hideuse d’un régime ultra-répressif, qui asservit la justice pour embastiller opposants, activistes, acteurs de la société civile et journalistes, et protéger une caste de prédateurs qui n’a pas hésité à détourner jusqu’aux ressources du Fonds COVID, abondé par la solidarité nationale, avec les contributions des chefs religieux, des populations et des partenaires techniques et financiers.