Présidentielle : Sonko encore loin du bout du tunnel

à la une Politique

La route qui mène à la présidentielle de février 2024 est encore longue et sinueuse pour le leader de Pastef qui est empêtré dans plusieurs procès. Il lui sera difficile de sortir indemne des griffes de la justice. S’il est réintégré et qu’il franchit le cap du parrainage, il est fort à parier qu’il va buter devant le Conseil constitutionnel, l’ultime barrière juridique, chargée de valider les candidatures à l’élection présidentielle du 25 février 2024.

Ousmane Sonko a été condamné, le 1er juin dernier, par contumace à 2 ans de prison pour «corruption de la jeunesse» et à une amende de 20 millions F Cfa. Le ministre de l’Intérieur de l’époque Antoine Diome s’était basé sur ce verdict pour le radier des listes électorales. Ses avocats affirment que son arrestation anéantit la contumace.

En outre, Sonko a été condamné, le 8 mai dernier, à une peine de six mois avec sursis et plus 200 millions de francs Cfa de dommage et intérêts «pour diffamation et injures publiques» contre le ministre du Tourisme Mame Mbaye Niang. Le juge avait aussi requis la contrainte par corps au maximum. Cette condamnation le prive a priori de la présidentielle. Ses avocats ont fait un pourvoi en cassation. Le pourvoi en cassation dans l’affaire Mame Mbaye Nianc contre Ousmane Sonko pourrait être évoqué le 26 octobre prochain.

Last but not least, le leader de Pastef fait de graves accusations. Arrêté pour le «vol d’un téléphone portable» d’une gendarme, il est ensuite accusé de «manœuvres et actes de nature à compromettre la sécurité publique ou à occasionner des troubles politiques graves, association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste, attentat et complot contre l’autorité de l’Etat en relation avec une entreprise terroriste, financement du terrorisme, provocation directe à un attroupement armé, diffusion de fausses nouvelles, vol en réunion avec violence et mise en danger de la vie d’autrui, complicité d’homicide volontaire par instigation et provocation».

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *