Les avocats du maire de Dakar persistent, ils continuent de réclamer l’arrêt du procès et la libération de leur client. Ils demandent à l’Etat de se conformer à l’arrêt de la cour de justice de la Cedeao. Selon eux, poursuivre ce procès, c’est fouler aux pieds la décision de la juridiction sous-régionale.
Non, rétorquent les avocats de l’Etat qui affirment que cet arrêt ne demande pas la libération de Khalifa Sall. Ils estiment que la Cour de la Cedeao reconnaît certes une violation des droits du prévenu, mais n’exige pas sa libération.
Le procès en appel de Khalifa Sall a débuté depuis hier. Le maire de Dakar a été condamné à cinq ans de prison en première instance. Il est accusé, entre autres de détournement de deniers publics. Mais lui et ses avocats crient au complot politique visant à l’exclure de la présidentielle de février 2019.