Amadou Hott, le ministre de l’Economie et du Plan, reconnait qu’il y a «des résultats mitigés» notés dans certains domaines du programme d’actions prioritaires (Pap)2019-2023. Cela, à cause de la crise de la Covid-19.
Ce résultat mitigé est causé par les lenteurs dans le décaissement et dans la manière d’exécuter les projets et programmes. «Beaucoup de ressources des bailleurs ne sont pas absorbées à un rythme qui nous permette d’impacter rapidement le sort la vie des populations. Aujourd’hui, nous avons beaucoup de projets qui ne décaissent pas vite», dit-il, lors de la Revue annuelle conjointe, communément appelée RAC, entre l’Etat, les partenaires, les collectivités territoriales, le secteur privé et les organisations de la société civile. Toutefois, le ministre espère atteindre unecroissance de 5% en 2021, cela grâce selon aux reformes et à la hausse du budget de 2022 pour atteindre les objectifs.
Pour sa part, Irène Mingasson, la représentante de l’Ue appelle au développement du secteur privé et à l’appui des jeunes et des femmes. Mais le privé se plaint de la multiplication des taxes gouvernementales. Ce qui ne favorise pas l’entreprenariat. «Beaucoup d’efforts ont été faits pour améliorer l’environnement des affaires. Cependant, plusieurs questions subsistent telles la question foncière, la fiscalité, la législation du travail pour l’activité économique», affirme son représentant.