Le chef de l’Etat dont le deuxième et dernier mandat arrive à son terme en février tient depuis quelques temps un discours dont il n’avait pas habitué les Sénégalais. Il a traité l’homme d’affaires et architecte Pierre Goudiaby Atepa d’escroc. Pourtant n’a fait que lui demander poliment, au nom du Collectif des Cadres Casamançais dont il est le président, la libération de l’opposant Ousmane Sonko.
Tout dernièrement, il a tancé en public son Premier ministre et les ministres, affirmant qu’ils sont incapables d’expliquer aux Sénégalais ses nombreuses réalisations.
Par ces propos, Macky Sall extériorise sa frustration, celle d’avoir été contraint de renoncer à un troisième mandat sous la pression nationale et internationale. Car, il estime que la constitution l’autorise à briguer un troisième mandat.