Le Pudc doit 26 milliards aux entreprises, selon le député Mamadou Lamine Diallo

Eco-Finance

«J’ai soutenu le lundi 8 octobre que le PUDC est en faillite et devait des dizaines de milliards, en l’occurrence 25 aux entreprises sénégalaises. Il y a bel et bien des arriérés de 26 milliards dus aux entreprises depuis mars ou juin 2018 d’une part, des travaux exécutés et non payés par le PNUD qui s’est retiré du projet depuis juin 2018 », dit-il.

D’autre part, poursuit-il, plus grave il manque dix milliards à l’appel, C’est 16 milliards à rechercher au lieu de 26. Ces dix  milliards  ont été,  soit détournés de  leur objectif,  ou soit  le Gouvernement a donné de faux chiffres sur la mobilisation des fonds au profit du PUDC, ce qui serait une violation grave du code de transparence des finances publiques.

De l’aveu du Gouvernement, poursuit-il, 9 milliards d’arriérés sont dus sur 129 milliards aux entreprises sénégalaises, soit  7%  et c’est rien pour eux. Je rappelle à Macky Sall que dans l’Uemoa, le déficit public permis est de 3% du PIB. Il doit être financé sans accumulation d’arriérés intérieurs et extérieurs.  Le PUDC est au-delà, au mois deux fois plus selon les aveux du gouvernement.

«Pour le PUDC, les entreprises ont été rassurées par la signature de contrats avec le PNUD en 2015. Les travaux exécutés sont payés dans un délai de 15 à 30  jours avec deux bizarreries administratives.  Les entreprises ne reçoivent pas d’avances de démarrage pour des fonds propres du BCI et le PNUD s’est engagé à leur faire obtenir des exonérations des droits de porte. Le résultat est sans appel. Aucun paiement depuis juin  2018 et Mme Fatou Bintou  Djibo , Représentant Résident du PNUD, responsable du PNUD dans cette affaire, est partie sur la pointe des pieds. Sa remplaçante ne veut pas entendre parler du PUDC », souligne le leader de Tekki.

Selon lui, le gouvernement prétend que le programme est passé de 113 milliards à 129 milliards et qu’il est à la recherche de 26 milliards que Macky Sall aurait affectés aux étudiants et autres catégories sociales.

«Pour Tekki enfin, il est bon de dire au peuple que pour nous la construction de pistes rurales ou  la fourniture de moulins à mil relèvent  du travail des collectivités locales. Ce seront les pôles régionaux de développement qui seront en charge des équipements  de base des communes rurales », conclut-il.

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