Alors que les gouvernements africains au sud du Sahara rapatrient leurs ressortissants de Tunisie, le Sénégal ignore les Sénégalais vivant dans ce pays devenu invivable pour les noirs africains. Le Mali, la Guinée et la Côte d’ivoire ont déjà affrété des vols spéciaux pour rapatrier leurs ressortissants. Près de 500 ivoiriens ont rejoint leur pays. Pendant ce temps, le ministre des Affaires étrangères inaugure sa permanence politique alors qu’elle n’est candidat à rien du tout. Pendant ce temps, les noirs africains continuent d’être victimes du racisme au quotidien. Certains ont été chassés de leur logement, d’autres ont perdu leur emploi.
Le député Guy Marius Sagna : «double flagrant délit»
«Le gouvernement de Macky Sall vient d’être pris en double flagrant délit. Flagrant délit de mensonge en affirmant que les sénégalais ne sont pas victimes de négrophobie en Tunisie. Flagrant délit d’égoïsme en affirmant que si les sénégalais ne sont pas touchés alors l’État du Sénégal n’est pas concerné par la chasse aux Noirs en cours en Tunisie », a réagi le député Guy Marius Sagna.
El Malick Ndiaye le chargé de la communication de Pastef: “Le ministre des Affaires étrangères est probablement préoccupée par des voyages de prestige”
«Le ministre des Affaires étrangères est probablement préoccupée par des voyages de prestige et la promotion de la 3eme candidature anticonstitutionnelle, immorale et illégale de son maitre. Sinon comment comprendre son inertie lorsque nos compatriotes sont dans des situations difficiles? S’y ajoute également le cas des ressortissants sénégalais en Tunisie actuellement victimes de racisme et qui semblent être abandonnés par l’État du Sénégal. Nous avons tous vu et salué la prise en charge des pays frères de leurs concitoyens. Mais chez nous, au lieu de trouver des solutions pour nos compatriotes, des citoyens, avec à leur tête le député Guy Marius Sagna ont été gazés et arrêtés alors qu’ils voulaient simplement déposer une lettre de protestation à l’Ambassade de la Tunisie à Dakar. Face à l’ignorance et au manque d’assistance de nos autorités étatiques, nous citoyens devrions prendre le relais et soutenir nos frères et sœurs présents en Turquie et à la Tunisie », a écrit El Malick Ndiaye le chargé de la communication de Pastef.