Récession en Afrique au sud du Sahara: La Banque mondiale montre la voie de sortie de crise

Eco-Finance

« Bien que la pandémie n’ait pas dit son dernier mot et malgré les incertitudes liées à la résistance et à la propagation du virus, les gouvernements africains ont commencé à mettre en place des réformes et des programmes afin d’appuyer un redressement économique post-COVID-19 inclusif et durable », souligne Hafez Ghanem, vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Est et australe. « Les pays de la région mettent en œuvre des politiques et des programmes créateurs d’emplois et permettant d’accélérer la transformation économique afin de réduire dès à présent l’impact économique de la pandémie, mais aussi de développer les capacités nécessaires à une future croissance économique inclusive. »

Le rapport Africa’s Pulse indique que la voie de la reprise passe également par des investissements substantiels de la part des pays de la région, ainsi que par l’appui financier de la communauté internationale. Il encourage notamment un programme de réformes audacieux, visant à dégager des marges de manœuvre budgétaires ainsi que des politiques stimulant la création d’emplois. Plusieurs pays, dont l’Afrique du Sud, le Nigéria et l’Éthiopie, ont déjà commencé à mettre en œuvre des réformes attendues dans les secteurs de l’énergie et des télécommunications, sous l’impulsion de la crise actuelle. Par ailleurs 25 % des compagnies africaines ont accéléré leur adoption des technologies numériques et accru leurs investissements dans les solutions numériques. À la mi-septembre, on dénombrait pas moins de 166 mesures de protection sociale déployées à travers 46 pays d’Afrique subsaharienne dont 84 % concernaient l’assistance sociale. Les programmes de protection sociale ont démontré leur rôle crucial dans l’atténuation de l’impact social de la pandémie.

« Alors que la pression exercée par la pandémie sur les économies africaines continue de se faire sentir, il est important pour les décideurs politiques de créer l’infrastructure nécessaire à une reprise rapide de l’économie», rappelle Ousmane Diagana, vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et centrale. « Des politiques solides créent les conditions nécessaires à un redressement durable et inclusif, ainsi qu’à une plus grande résilience aux chocs à venir. »

 

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